Éric JAMOIS


Autobiographie :

Né à Vitry-sur-Seine en octobre 1968, Éric Jamois a passé toute sa scolarité au collège de Juilly en Seine-et-Marne. À seize ans, il suit l'exode familial sur la Côte d'Azur. S'ensuivent quelques étés de saisonnier à Juan-les-Pins comme serveur. Pendant l'hiver 1990, il commence à voyager.
Ces voyages dureront dix ans, à pied ou à moto, pendant lesquels Éric Jamois va aller pisser aux quatre coins cardinaux. Afrique, Océanie, Asie... Neuf mois à traverser l'Amérique du Sud de la Colombie au Chili. Plus d'un an en Inde, où il s'investit dans l'hôtel d'un ami à Udaipur. Il fait de la figuration à Bollywood, et aligne plus neuf mille kilomètres à travers le pays sur une Royal Enfield. En 1998, il entrecoupe ces voyages d'une année et demie en Allemagne comme chauffeur d'un diamantaire, et en 2000 il repart en Inde, mais s'ennuie. Le sac, les guest-house, la moto, toute la routine à laquelle il voulait échapper le rattrape. Après deux mois (toujours en Enfield), il passe au Pakistan et rentre à Nice par la route. Quinze mille kilomètres en trois mois non stop sur une collector, à soixante-cinq kilomètres par heure maximum. Ce sera son dernier grand voyage.
Il se jette alors dans la société, et multiplie les petits boulots durant trois ans, avant de créer sa marque de vêtements (NO SILICONE 100% humain). Deux ans d'embellie avant sa rencontre avec Scarpa, un artiste de Saint-Paul-de-Vence. Éric Jamois travaille dans son atelier et commence sa propre démarche artistique sous le pseudo de Rice. 
Artiste c'est dur pour bouffer, mais par contre ça laisse pas mal de temps et d'énergie en suspend (et heureusement car il faut une énergie de dingue pour écrire). Il regroupe quelques nouvelles. Deux ans d'écriture, deux envois et deux éditeurs sur le coup. Écrivain, c'est pas prémédité. Il n'a jamais lu avant d'avoir vingt ans et sa découverte de Philippe Djian. La claque ! Alors il enchaine avec John Fante, Richard Brautigan, la beat generation. Obligé d'arrêter à cause des voyages. Un peu de James Crumley depuis, de Chester Himes aussi, et on a fait le tour. Il est plus cinoche. Bien sûr, il aime "Audiard", mais il ne s'est jamais relevé de "Dewaere". Bien sûr, il aime Les Tontons flingueurs, mais Coup de tête reste son film fétiche. Mais la femme avec qui il vit lit É,-NOR-MÉ-MENT, alors par amour, par défi et pour le reste de l'aventure, il a écrit Descente au paradis.

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